En sautant par dessus cette cloture de hauts murs, en plein coeur de cette ville bombardée, j'ai fait cette merveilleuse découverte !
Au coeur d'un écrin de verdure, les oubliés de la Révolution, les guillotinés de la Terreur dorment de leur dernier sommeil. Le temps conserve leurs souvenirs, pauvres âmes perdues.
En me baladant dans cet enclos préservé, le chant des oiseaux m'accompagne, seulement interrompue par l'écho d'un klaxon échappé de la ville toute proche.
Je prends quelques photos, histoire d'interrompre la course folle du temps qui passe quand tout à coup, une goutte d'eau tombe sur ma joue... Serait-ce le baiser d'un de ces fantômes veillant sur le cimetière, me remerciant de mon passage ?